HISTORIQUE

La première semaine

 

Les deux enregistreurs de vol (CVR et DFDR) disparaissent le soir même, transportés en avion par le Directeur de la DGAC, Daniel TENENBAUM, sans qu’aucun scellé judiciaire n’y soit apposé par le procureur.

 

    

                             Claude GERARD, délégué régional                   Claude GERARD, Daniel TENENBAUM, Directeur de

                                    de la DGAC évacue « les boîtes noires»              la DGAC et Louis MERMAZ, Ministre des transports

 

  

Dès le lendemain soir, lundi 27 juin, les autorités concluent à l’innocence de l’avion et aux erreurs multiples du pilote par la formule : « TROP LENT, TROP BAS, TROP TARD ! ».

L’avion volait trop lentement, trop bas et les gaz ont été remis trop tard. Avec tous ses systèmes, l’Airbus A320 a parfaitement fonctionné et seules des fautes de l’équipage sont à l’origine de l’accident.

L’enquête la plus rapide de toute l’histoire de l’aviation vient d’avoir lieu !

 

          

Le juge SENGELIN sur le site                                        Les enregistreurs du tribunal

 

 

10 jours plus tard, le juge d’instruction Germain SENGELIN va s’interroger sur l’itinéraire et la localisation des deux « boîtes noires ». Il va réussir à y faire apposer des scellés, mais après dix jours sans contrôle judiciaire, il est trop tard pour empêcher les soupçons de naître :

Qui a traité et a eu connaissance du contenu des enregistreurs ?

Dans les jours qui suivent, le juge SENGELIN va être écarté du dossier.

Selon la loi, une enquête administrative est ordonnée par le Ministre des Transports.. Parallèlement, l’autorité judiciaire confie une expertise à MMrs AUFFRAY et BOURGEOIS. Une autre enquête est décidée par Air France. Enfin une dernière est confiée à des médecins pour connaître les causes des décès et des blessures.

 

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